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 Jamais plus je ne m'éloignerais de toi. Ft Aiden Gasp.

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Billie Brixton
Billie Brixton


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Jamais plus je ne m'éloignerais de toi. Ft Aiden Gasp. Empty
MessageSujet: Jamais plus je ne m'éloignerais de toi. Ft Aiden Gasp.   Jamais plus je ne m'éloignerais de toi. Ft Aiden Gasp. EmptyLun 17 Avr - 20:07

       

   
   
Jamais plus...

« ... je ne m'éloignerais de toi. Jamais plus. »

Le Montana. Cela faisait déjà pratiquement une semaine que j’y étais revenu pour le travail. Enfin. L’excuse toute faite pour justifier un retour que je n’imaginais pas onze ans auparavant. Car à la vérité, ce qui m’avait également convaincue d’y remettre les pieds définitivement, c’était mon meilleur ami : Aiden. J’ignorais toutefois si je pouvais encore me permettre de l’appeler ainsi. La dernière fois que nous avions discutés ensemble – par téléphone, j’avais eu un comportement déplorable avec lui. Surtout suite à ce qu’il venait de vivre. Un accident de voiture. Autant dire l’une des pires choses qui pouvaient lui arriver et qui – après m’avoir fait manquer un battement tant l’idée de l’avoir presque perdue m’avait blessée, m’a conduite à lui faire des reproches on ne peut plus stupides. J’avais supposé qu’il s’était amusé à risquer sa vie pour me faire du soucie. C’est con, n’est-ce pas ? Très con, même. Ce qui l’a logiquement poussé à se vexer car il n’avait pas besoin d’entendre cela. Non. Il avait besoin du soutien de sa meilleure amie et… *soupir* Sa meilleure amie avait agie comme une égoïste. Mais je l’aimais tellement ! Je ne voyais que cela ! Que cette amour qui me rongeait parce qu’il n’existait que dans mon cœur, dans ma tête, et que j’avais été à deux doigts de le perdre définitivement. L’idée seule m’était insupportable. A tel point que j’ai pleurée des jours durant – au point de devoir porter des lunettes en prétextant une conjonctivite, pour cacher mes paupières rouges gonflés. Mes collègues ne cessaient de me répéter que je devrais me mettre en arrêt maladie. Mais je le refusais car je savais que si je le faisais, je tomberais en dépression. Et c’est là que j’ai compris. Que j’ai acceptée ce que je m’étais refusée au cours des dix-huit dernières années. Aiden était toute ma vie. Le centre de mon monde – même. Sans lui, je n’existais plus. Sans lui, je survivais dans une foule de gens sans noms, sans visages, sans importances. Je devais rentrer auprès de lui. Je devais savoir, voir, si l’amour que j’éprouvais pour lui n’était vraiment qu’à sens unique. J’ai commencée à chercher des offres d’emplois dans ma ville de naissance et, lorsque j’ai trouvée ce poste qui ne se libérerait qu’au départ à la retraite de celle qui le tenait, j’ai postulée avant de fournir ma démission à l’université où j’ouvrais. Je n’éprouvais aucune forme de plaisir à enseigner là-bas. Les jeunes hommes étaient des obsédés, vraiment. La seule chose qui stimulait leurs cerveaux de larves, ce n’était que ma poitrine généreuse. Je n’en pouvais plus d’être réduite – comme à l’adolescence, à la dissimuler sous des vêtements larges pour qu’on l’oublie. Surtout que cela n’avait aucune influence sur le sujet. Quoique je pouvais porter, le seul mot qu’ils avaient à la bouche c’était boobs ; Alors ce fut sans regret que je leur souhaitais une excellente continuation à la fin de mon dernier cours. Mon retour à la maison avait enchanté mes parents qui – sans hésitation, ont acceptés de venir me chercher à l’aéroport le jour de mon arrivée. Bien que le voyage avait été éprouvant, avec ces nombreuses escales, ma première préoccupation était Aiden. Comment allez t’il depuis l’accident ? Je savais qu’il devait passer deux mois à l’hôpital. En était t’il sortie ? Son était s’était t’il grandement améliorée ? Aux réponses que j’obtenais, qui ne manquait de soulever des interrogations de leur part sur le pourquoi je l’ignorais, j’apprenais que : oui. Cela suffisait à me soulager bien que cela me peinait également. Nous faisions réellement nos vies chacun de nos cotés, par ma seule faute, ce qui me déchirait le cœur. Je savais qu’un simple désolé aurait pu – depuis longtemps, réparer mon erreur mais… *soupir* Je n’avais pas assez de courage en moi pour composer son numéro. Enfin. Du moins ne pas raccrocher avant que la ligne soit connectée, plutôt. L’explication que j’avais fournie à mes parents, qui étaient un mensonge, avait suffit à les encourager à ne pas se montrer d’avantage curieux. Toutefois, au fil des jours, je devais admettre que je jouais très mal la fille qui avait mit un terme à une amitié par choix. Je ne sortais presque pas de la maison familiale, m’enfermant dans l’élaboration de mes premiers cours avec ma future classe. Des élèves de 9/10 ans. Très attachés à cette femme qui partait à la retraite. Je savais que je devrais me montrer patiente pour la remplacer dans leurs cœurs d’enfants. Mais je ne doutais pas d’y parvenir, avec douceur et patience, au fil des semaines. J’adorais suffisamment les enfants pour tout faire en se sens. J’ai toujours voulu être mère – un jour. *Petit rire amusée.* Je pensais donc que ces derniers sauraient comblés ce désir qui ne serait jamais – à mes yeux, qu’un rêve. Attablée avec mes livres, je préparais une leçon lorsque ma mère m’interpella pour me demander.

_ B.B ? B.B c’était le surnom que mes rares proches me donnaient. Cela n’avait beau être que les initiales de mon nom, je l’aimais beaucoup.
_ Oui ? Demandais-je charmante.
_ Est ce que cela te dérangerais de conduire la voiture de ton père à la révision ? Il est un peu trop fatigué aujourd’hui pour y aller. Je fronçais les sourcils, rendu inquiète par cette information.
_ Il est fatigué ? Cela lui arrive souvent ? Je m’inquiétais. Véritablement. Mes parents avaient depuis peu rejoint la soixantaine et chez les personnes de cet âge rien ne devait être laissé au hasard.
_ Non non tu connais ton père. Il traine tard devant la télévision et après le lendemain il est fatigué. Me déclara t’elle – assurée. _ Mais en dehors de cela il se porte comme un charme. Ses récentes analyses le confirment, d’ailleurs. Souligna t’elle avec humour. De quoi me rassurer.
_ D’accord. J’accepte d’y aller. Dis-je souriante en fermant mes livres.
_ C’est toujours le garage Gasp. Tu sais où il est, inutile que je t’indique la direction. Précisa t’elle en déposant les clefs devant moi. _ Fais très attention à la seconde épouse de ton père.

Je ne pouvais m’empêcher de rire à cette remarque qui était un sujet d’humour habituel chez nous. Papa aimait sa voiture comme il aimait maman ainsi que moi-même. Nous savions donc que cette troisième femme, qu’il chouchoutait, ne devait souffrir d’aucune éraflure. Ce que j’acceptais sans soucie. J’étais une bonne conductrice. Certes, pas la meilleure pour assister à un rallye en plein désert, mais suffisamment excellente pour ne jamais avoir eu d’accident. Cette pensée assombrit légèrement mes traits. Moi je n’avais jamais eu d’accident mais Lui. Lui il en avait eu un. Attrapant les clefs, je me levais de la chaise pour aller chercher mes chaussures – que je j’enfilais, ainsi qu’une veste qui vint couvrir mes bras en cette saison encore presque hivernale. Une fois prête, je me recoiffais rapidement devant le miroir de l’entrée alors que mon père vint me confirmer – taquin.

_ Mais oui, tu es très joli. Et je ne doute pas qu’il pensera la même chose en te revoyant après toutes ces années d’absence.  

Je lui souriais, simplement. Je préférais ne pas élever le débat au sujet d’Aiden. Je n’allais pas là-bas simplement pour le séduire même si – je l’admets, j’espérais y parvenir. J’étais devenue une femme. Je savais plus jouer de mes atouts qu’à l’adolescence. Il serait donc flatteur – à mes yeux, qu’il puisse ressentir ne serait-ce qu’un début de désir à mon égard. Quittant la maison après l’avoir embrassée sur la joue, sous ses ultimes recommandations qui m’amusaient, je pris la voiture pour l’amener au garage. Quelques minutes plus tard, je me stationnais sur le petit parking juste devant la façade. Je pris quelques instants avant de sortir du véhicule. Je cherchais à me convaincre que tout ne pouvait que bien se passer. La verrouillant, je regagnais le garage où un mécano avait le nez plongé dans le moteur. Avec le bruit qu’il faisait, ainsi que la musique en fond sonore, il ne risquait pas de m’apercevoir. Alors poliment, délicatement surtout pour qu’il ne se claque pas le crâne contre le capot en se relevant, je signalais ma présence.

_ Bonjour. Euh… navrée de vous importuner en pleine réparation mais j’ai rendez-vous à 15 heures pour une révision… B. Brixton.
   
   
   
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