I swear u may think you'r rich : U can have a million euros but u can't buy this ◘ Troysick

La nourriture et Troy, c'est plus que de l'alchimie entre eux, y a un truc indescriptible que les unit de manière : Troy aime manger, et la bouffe le rend bien. Lorsqu'il était en fac à Michigan, Troy a d'ailleurs été interviewé pour le journal de l'université et à la question de connaître sa journée de rêve il a répondu : "Passer la journée installé confortablement devant mon frigo grand ouvert. Sauf qu'il doit être rempli." Pour pousser le vice, parlez lui de cheesecake ou de tacos, et vous capterez aisément l'attention de Troy. ◘ Depuis que son père l'a amusé avec ça, soit il y a plus de quinze ans, Troy cherche toujours à atteindre une unité ronde lorsqu'il fait un plein d'essence. Les yeux rivés sur le compteur du débit de la pompe, il desserre la gâchette d'un coup et un sourire s'affiche à la lecture de sa parfaite manoeuvre. S'il peste, c'est qu'il a relevé l'embout un ou deux centilitres trop tard. ◘ Troy possédait une mauvaise image du patin à glace, blasé dans sa jeunesse de ne pas tenir debout lorsqu'avec sa famille il passa un hiver à Salt Lake. Négligeant la pratique, tout changea à sa majorité, motivé à réussir là où il avait échoué plus de dix ans auparavant. Les efforts eurent leur effet, et même si les sensations sur la glace ne sont pas toujours optimales aujourd'hui, le persévérance aura payé. ◘ Une nuit, alors qu'il rentrait d'un entrainement dans la banlieue de Dallas, la voiture de Troy a percuté un chien qui s'en est finalement sorti indemne. S'il n'était pas sensibles aux chats écrasés sur les routes, Troy s'est épris d'affection pour les chiens après cet épisode qui l'a maintenu éveillé jusqu'au lendemain matin dans la salle d'attente d'un vétérinaire, inquiet de savoir si la bête allait survivre. Depuis, Troy possède un chien qu'il a recueilli auprès d'un chenil à qui il le confie à chacun de ses déplacements pendant lesquels il ne peut pas assurer le bonheur du golden retriever. ◘ L'humour de Troy, c'est comme une boîte de chocolat. C'est comme un mariage aussi : pour le meilleur comme pour le pire. Mais étant donné que Troy n'a vu ses parents se disputer qu'une seule fois en vingt ans, il est persuadé qu'il est indubitablement marrant à chacune de ses vannes. Ce n'est peut-être pas le cas, mais riez quand même quand il joke. Et prenez un chocolat, ça détend.

Avalanche de pâtisseries, de desserts ou de fruits; de sauce dans les pains pita ou de cadavres de tequila; mais surtout de Colorado dont je porte le jersey depuis quatre saisons.

Backhand, mon coup fétiche dans le jeu, ce qui prouve que parfois j'arrive à faire n'importe quoi, n'importe comment, à tel point que ça me réussit sans toutefois en être conscient.

Carey Junior High School, à Cheyenne, où j'ai poursuivi ma scolarité lorsque nous avons déménagé de Provo pour Montana. J'y ai passé mes grades 7 & 8 avant d'achever ma formation secondaire à la Central High School encore un peu plus au Nord de la ville.

Dallas, une destination de transition où je ne suis resté que deux ans entre Ann Arbor et mon retour à Montana, d'abord d'apprentissage des ficelles et des coulisses du monde de la NHL.

Earls Kitchen, Glenarm, mon restaurant préféré à Denver, non loin du State Capitol, qui propose une véritable variété dans ses menus : viandes, poissons, tacos, noodles, salades.

Franklin, Provo, le quartier où nous vivions en famille jusqu'à mes sept ans, comprenant entre autres la gare centrale, la supérette 7-Eleven, le théâtre, et le joli Pioneer Park.

Golf, ce sport qu'on a pratiqué en groupe pour améliorer nos gestes du haut du corps lors des frappés, sur les terrains du Outting Club à Ann Arbor sur le campus Sud de l'université.

Hip check, l'action défensive dont je suis friand quand un adversaire tente de me prendre de vitesse par le boarding, et dont j'abuse un peu trop par moments pour un presque rien.

Ice Cube, Oak Valley, Ann Arbor, où j'ai appris les bases du sport : mes premiers tours de cercle de plus en plus rapides, et ma rencontre avec le puck que j'ai envoyé dans les filets.

Jazz d'Utah pour lesquels nous vibrions avec mon père et mon grand frère, composée du trio Malone-Stockton-Spencer avant que ce dernier ne soit longtemps écarté à cause d'une rupture au tendon d'Achille très préjudiciable dans les play offs perdus au 1er tour en 1995.

Kroenke, Ann Walton, propriétaire de mon équipe et à la tête d'une fortune dépassant les 5 billions de dollars. Son mari est quant à lui propriétaire entre autres des Rams de Los Angeles en NFL, et ce ne sont que les dignes héritiers de la multinationale Walmart, preuve de succès.

Landeskog, Gabriel, le plus jeune capitaine de l'histoire des Avalanche alors qu'il n'avait pas encore vingt ans et que je débarquais dans le Colorado à l'automne 2012. Second choix de la draft un an auparavant, il est également le poste référence que j'occupe en ligne 3.

Michigan, devenu hometown au fil de mes années à l'université, presqu'une période que je pourrais déterminer comme la meilleure de ma vie, du moins que j'ai réellement adoré.

Nuggets, la franchise de NBA de Denver avec qui nous partageons notre salle du Pepsi Center. Je ne m'y rends que très rarement, n'étant pas particulièrement fan de cette équipe.

One-timer, le style de joueur que je suis, parfois à mes propres dépens, perdant le palet trop facilement et bêtement, mais je n'arrive pas à me défaire de cette habitude rapide, efficace.

Provo, Utah, birthplace qui a dessiné les prémices de mon caractère : Provo-cant à l'envi, à répétition, sans s'essouffer un instant, parfois même borné dans la lourdeur.

Quebec Nordiques, où l'ancien nom de mon équipe actuelle qui s'est délocalisée en 1995. Simple coïncidence que l'année corresponde également à notre déménagement au Wyoming?

Rock Bottom, Denver, the place to be après un match pour décompresser et fêter la victoire si elle est survenue au Pepsi Center, non loin du Earls Kitchen et du Cheesecake Factory !

Star Spangled-Banner, hymne fredonné le gant sur la poitrine, un peu plus à gauche comme cette position que j'occupe sur la glace. Ces paroles qui nous remplissent de motivation.

Three, le nombre dans la fratrie, avec un aîné et un cadet pour me retrouver au milieu dans la chronologie. Des destins différents, perdus de vue mais on se recroise occasionnellement.

Urbanism, la vocation que je pensais suivre en contextualisant l'environnement du Nord-Est et sa région des grands lacs, très différent de ce que je connaissais du côté de Salt Lake.

Vin Diesel, y a rien à faire ce mec incarne tellement de chose dans le cinéma actuel, c'est mon acteur préféré, charismatique à souhait, avec un nom de parfum : en un mot, la classe.

Williams, celle qui pourrait devenir danseuse étoile vu son nom et son talent sur la glace. Ce bout de femme qui a révélé le grand frère que je pouvais être auprès de quelqu'un du genre.

Xeric, la topologie aride de ma région au delà des grandes villes, contrastant fort de l'humidité et de la froideur de la glace sur laquelle j'ai trouvé ce plaisir d'évoluer sans cesse.

Y Moutain, l'un des points culminants le plus proche de Provo qui permet de voir l'étendue de la ville depuis les pentes en gravier qui emmènent au sommet par son versant Ouest.

Zany, un peu timbrés nous j'ai été et je suis resté en compagnie de mes potes avec qui je m'adonne à des blagues et des sottises puériles qui nous retiennent d'apercevoir la trentaine.