(TC / DO YOU WANT TO BUILD A SNOWMAN)

do you want to build a snowman

Si l'invasion de la neige et la glace engagent des problèmes matériels parfois. Si on se fait mal, si on glisse, si on s'enrhume. La neige a quand même cet effet magique sur nous tous. On croit rêver, comme dans un voyage dans le temps figé. On retombe en enfance, on a envie de défier ses meilleurs amis dans une partie de lancés de boules de neige. De faire des anges. Et évidemment de faire un bonhomme de neige. Il y en a dans de nombreux jardins. C'est pourquoi la commune de Montana a décidé de mettre en place un concours. Par groupe de deux ou trois vous devrez construire le plus joli et le plus original des bonhommes de neige. Le gagnant remportera six mois de café gratuit, au café de la ville.

• Merci de poster des messages courts, pour faire avancer plus vite le sujet.

Tu es assis sur ton canapé, en train d'écouter de la musique avec ta télé. Tu n'as rien de prévu aujourd'hui, mais subitement tu te rappelles avoir entendu qu'il y aurait un concours de bonhomme de neige au parc. Tu ne sais pas si tu vas y participer ou simplement regarder. Tu te rappelles de la récompense du gagnant. Six mois de café gratuit au café de la ville. Tu esquisses un léger sourire, le café c'est un peu ta drogue. Il ne se passe pas une seule journée sans que tu en prennes. Tu éteins ta télé, tu vas prendre ton manteau, sans oublier des gants et sors direction le parc. Tu prends la décision d'y aller à pied car le parc n'est pas très loin de chez toi. Tu décides donc d'y aller seul et une fois arrivée là bas, tu cherches du regard si tu reconnais quelqu'un.

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Tu étais resté cloitré chez toi, enfouit sous ta couette avec un bon chocolat chaud et tes médocs pour compagnons. Tu devais avoir 39° de température et tu te disais que ça ne pourrait pas être pire quand tu fus privé d'électricité, te laissant seul dans le noir. Tu tâtonnais dans l'obscurité pour atteindre ton téléphone portable, courbaturé par la grippe qui t'affaiblissait depuis quelques jours. Tu mettais la lampe torche sur ton smartphone et t'habillais chaudement pour descendre dans la rue, voulant savoir à quoi était dût cette coupure de courant et si elle était généralisée. Paré de gants, d'un gros bonnet et d'un gros anorak, tu étais fin prêt pour affronter le froid. Tu marchais dans la neige, frigorifié et ne sachant pas trop si la cause en était ta maladie ou le temps. C'est alors que tu aperçus Mylo, ton ami d'enfance. Tu rassemblais les forces qu'il te restait et fis une boule de neige avant de la lancer en direction de ton pote.

Ravigoté un brin, Trek se charge de son sac à dos et sort de la gare. Il est temps de voir à quoi ressemble les environs. Et puis surtout à quoi ressemble les gens ici ? Est-ce qu'il doit craindre qu'on lui jette des pierres, qu'on lui fasse passer une nuit derrière les barreaux. Les petites villes ne sont pas toujours faciles à vivre pour un itinérant. Il y a toujours cette neige. Il y a toujours ce billet de banque plié en quatre et caché au fond de sa veste. Il y a des rues. Il y a des pas, traces qu’on laisse comme des cailloux sur un chemin. Il y a un parc. Il y a des gens qui partagent des activités de saisons. Il remonte le col de sa veste le plus haut possible. Il descend son bonnet le plus bas possible. Il resserre un peu plus son écharpe. C’est une idée stupide d’être venu là en hiver. Les hivers ça se passe dans le sud et les étés dans le nord. Trek s'arrête à distance et regarde deux hommes qui semblent vouloir jouer comme des enfants.

Tu n'as pas le temps de voir si tu connais quelqu'un que tu reçois une boule de neige dans le dos. Surpris d'abord, tu te demandes qui ça peut bien être, puis en te retournant tu aperçois Diego. Et tu ne peux qu'esquisser un petit sourire. S'il veut jouer à cela, on va jouer tu penses. Alors tu répliques en lui envoyant une boule de neige également. Quand vous étiez plus jeune, ça vous arrivez très souvent de faire des batailles, de vous amusez avec les neiges. Et visiblement avec le temps ça n'a pas changé. Après quelques boules de neiges lancées des deux côtés, tu aperçois un monsieur au loin qui vous regarde, tu lui souris sans réellement le connaître. Puis tu te rapproches finalement de ton ami. Tu remarques qu'il n'a pas l'air bien. « Et bah mon vieux t'as l'air au plus mal! » Tu lui dis cela sous le ton de la compassion.

Les bonhommes de neige. Evidemment il fallait qu'ils se la ramènent ceux là. Au départ Lizzy faisait comme si ça ne l'intéressait pas, qu'elle était passé à autre chose. Que maintenant c'est pour sa fiche ce genre de gaminerie. Mais en réalité, une fois dehors, les pieds dans la poudreuse glacée, elle sourit, et rêve. Le paysage est magnifique. Malgré cette température digne du village du père Noël, la vie est belle et agréable. C'est avec grande envie qu'elle a emmené avec elle, sa jolie petite Malie. Toutes les deux bien habillées, bien couvertes, elles s'apprêtaient à s'amuser. Encore une fois Hunter, n'était pas là. Ce n'est pas la folie entre eux en ce moment, ils s'aiment évidemment, mais il y a des petites tensions dues aux jalousies, certes parfois excessives de Lizzy. En arrivant au parc elle voyait du monde courir et rire. Et ça faisait du bien, de voir une commune aussi unie et soudée. Elle balayait les lieux du regard, pour trouver quelqu'un qu'elle connaissait, pour faire une équipe à trois, avec Malie bien sur.

Trek commence à avoir froid aux pieds. Il se dandine sur l'un et sur l'autre et finit par se dire que c'est un signe qu'il doit bouger. Il est prêt à le faire quand l'un des joueurs qu'il observait, appelle dans sa direction. D'abord Trek regarde à droite puis à gauche pour voir de quel vieux il parle, il se retourne même, mais personne derrière lui. Alors il ouvre de grands yeux vers cet inconnu qui lui semble tout à coup bien ssympa. Il secoue la tête. Fait froid. Fait très froid. Ça va la jeunesse à la santé. Il sourit maintenant. Faut qu'je décolle avant de g'ler. Il fait un signe en direction de Mylo qui tient du merci, la main sur le coeur. Un pas en arrière, un sur le côté et il s'éloigne en continuant de sourire. Sa journée vient de s'ensoleiller.

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I've been hearing your heartbeat inside of me, I keep your photograph beside my bed... La musique qui lui passe dans les oreilles, et le minois, qui, au rythme, se dodeline tantôt à gauche, tantôt à droite. Voilà près d'une heure et demie qu'elle a mit le nez hors de chez elle pour aller courir. Certes, il a neigé une bonne partie de la nuit, et ce matin, les allées sont recouvertes d'un épais manteau blanc, mais visiblement, ça ne l'en a guère dissuadée. Après tout, certaines routes ont été dégagées et salées, pas de quoi s'alarmer. Le marathon touche à sa fin, et pour regagner son petit cocoon douillet, Caëcilia se doit d'effectuer un détour par le parc de la ville. Parc qui se trouve bondée de monde, d'enfants accompagné de leur famille surtout. Le concours, elle avait oubliée. C'est vrai que, quelques jours plus tôt, elle avait perçu quelques affiches ici et là, à divers endroits dans la ville. Au loin, une silhouette qui ne lui est pas inconnue. Non, deux. Lizzy et Malie, à qui elle adresse un petit coucou de la main.

Echange de paroles avec un petit jeune, journée "ensoleillée", sourire aux lèvres, la tête dans les nuages. Un peu trop la tête dans les nuages, un peu trop vouté sous le poids de son sac, un peu trop à regarder où il met ses pieds. Il bouscule quelqu'un sur son passage. Pardon ! Mille fois pardon ! Il lève le nez pour découvrir une jeune femme blonde. J'suis désolé, vraiment désolé. J'vous ai pas fait mal j'espère ? Toute mignonne comme est Caëcilia, si elle avait été déséquilibrée au point de tomber dans la neige, Trek s'en serait voulu.

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Si Lizzy et Mallie avaient répondu à son signe de la main, Caëcilia n'en vit strictement rien, pour la simple et bonne raison qu'elle venait d'être bousculée. Habituellement, blondie est plutôt habile, et rapide. Mais, habituellement, il n'y a pas de neige, et encore moins de verglas. Par chance, autour du parc, une rambarde, sur laquelle blondie s'agrippe d'une main afin de ne pas chuter. C'était moins une. " Pardon ! Mille fois pardon ! " Sur son minois, l'incompréhension totale se lit comme dans un livre ouvert. Puis, d'un geste de la main, Caëcilia retire l'un de ses écouteurs. J'suis désolé, vraiment désolé. J'vous ai pas fait mal j'espère ? Mieux. Le buste se redresse, et blondie se détache enfin de la rambarde. " Plus de peur que de mal. Et vous, ça va ? " Un mini sourire est adressé à l'homme, tandis que les mirettes se mettent à observer, ici et là. Son visage lui est totalement inconnu. " Nouveau en ville ? "

Rassuré par le fait que la jeune femme n'a pas eu de mal. Il reprend son sourire des belles journées. Aucun mal. Je suis solide. Il tape sur son épaule, celle qui a bousculé Caëcilia. Rembourré aussi. Il fait allusion à son manteau et les différentes couches de vêtements qu'il a enfilé. Je viens d'arriver. Jolie petite ville. Il jette un regard aux garçons qu'il observait un peu plus tôt ainsi qu'aux familles et enfants qui bâtissent des bonhommes de neige. Les gens aiment s'amuser par ici. Est-ce que c'est tous les ans pareil ? En été, il y a aussi des activités ? Il passe d'un pied sur l'autre dans une sorte de mouvement lent qui lui donne une allure d'ours avec son sac qui dépasse au-dessus de sa tête. Il fait toujours aussi froid ici ?

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Plus de peur que de mal, comme on dit. D'un léger mouvement du faciès, Caëcilia hoche la tête, un mini sourire toujours omniprésent à la commissure de ses lèvres. C'est étrange, elle ne connait cet homme, et pourtant, dès le premier coup d'oeil, il lui a inspiré quelque chose de bon. Peut-être, parce qu'après tout, il est nouveau en ville, qu'il ne personne, et qu'il ne portera aucun jugement, pas comme les commères de la ville ? Mhm. Je viens d'arriver. Jolie petite ville. " Oh. Nouveau alors, elle avait raison. Les gens aiment s'amuser par ici. Est-ce que c'est tous les ans pareil ? En été, il y a aussi des activités ? " " Mhm hm. " Elle hoche de nouveau la tête, de haut en bas. " Montana est une petite ville avec de nombreuses coutumes et fêtes. Il y a en tous les trimestres, de ce dont je me souvienne. C'est amusant, et chaleureux à la fois. " Face à elle, Trek semble trépigner, ou elle ne sait quoi. Impatience, froid ? Un sourcil s'hausse, et le regard se fait presque inquisiteur. Mais cela ne dure. " Tous les hiver. Vous êtes venu rendre visite à de la famille ? Des amis ? Pardonnez mon impolitesse. Ca ne me regarde pas après tout. "

Face aux questions de la belle, il sourit. Les questions ne me dérangent pas, quand elles sont posé gentiment. J’en pose aussi, parfois, alors c’est normal que je réponde. Je viens voir un ami. Il est écrivain. Il se met à rire. J’ai choisi la mauvaise saison. J’aurai dû venir cette été et passer l’hiver en Californie. D’habitude je m’organise mieux, mais cette année ! Ah ! Ce sera un hiver avec les pieds dans la neige. Il repositionne son sac à dos. Comme elle est seule, il cherche autour de lui, qui Caëcilia pouvait venir rejoindre. Il cherche des enfants aux têtes blondes, avec leur père. Il hésite sur un groupe, mais non, la mère est avec eux. Ne trouvant pas la réponse à la question du qui, il se retourne vers la jeune femme. Je ne vais pas accaparer votre temps. Votre famille vous attends pour un bonhomme de neige. Ce sera évidemment le plus grand et le plus beau.

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"Les questions ne me dérangent pas, quand elles sont posé gentiment. J’en pose aussi, parfois, alors c’est normal que je réponde. Je viens voir un ami. Il est écrivain. " " Sait-on jamais.." Lui répond t-elle alors, toujours aussi calme, aussi douce et avenante. Caëcilia n'a pas de nombreux amis ici, à Montana, parce que nombreuses personnes juges avant de connaître, alors forcément, elle ne voudrait en aucun cas réitérer la chose avec cet inconnu. "Vous savez, hormis le froid et ce qui en découle, l'hiver sous la neige, ça a son charme aussi. Il suffit de se couvrir, et le tour est joué." Autour d'elle ? Pas de petite tête blonde non. Oh et puis, à en juger sa tenue, pas de doute; elle n'est pas ici pour faire un bonhomme de neige. "C'est gentil mais.. Ma famille ne vit pas ici." Pour le coup, c'est avec une légère teinte d'amertume dans la voix que Caëcilia lui répond, détournant le regard, son doux sourire s'estompant peu à peu, pour laisser place à une moue quelques peu.. mélancolique, triste ? Un peu des deux. Mais ça ne dure qu'un court instant, car déjà, le sourire est de nouveau sur les lèvres de Caëcilia, lorsque son regard se pose derechef sur Trek. "Je m'appelle Caëcilia Clarke au fait." Et la main droite, de se tendre en direction du "vieil" homme.

L’attitude de la jeune femme quand il a parlé de famille trouble Trek. Il aurait commis un imper, dit la phrase qu’il ne fallait pas ! Il apparait qu’elle ne lui en veut pas, après tout comment pourrait-il savoir quelque chose de sa vie. Deux inconnus qui se croisent au milieu d’un parc et qui vont repartir chacun de leur côté quand ils auront fini les mondanités que leur rencontre a occasionné. Elle lui tend la main, il la serre aimablement. Trek, on m’appelle Trek. C’est un surnom, il me convient parfaitement. Un nom d’artiste en fait, je suis comédien et dessinateur quand l’occasion se présente. Un parfait inconnu cependant. Il rit de ce complément d’informations. Quelqu’un de célèbre ne déambulerait pas par monts et par vaux avec un sac pour tout bagage et ses pieds comme moyen de locomotion. Bien heureux de vous connaitre Miss Caëcilia Clarke. J’espère que l’absence de votre famille n’est pas une trop grosse charge. Un si joli visage ne devrait jamais connaitre la tristesse. Le vagabond ne manque pas d’audace et de malice. Lui montrant Mylo, qui avait fait marque de gentillesse envers lui, et Diego qui jouaient à se lancer des boules de neige. Lancer une boule de neige sur ces gaillards, l’un d’entre eux au moins vous offrira un sourire qui égayera votre journée. Les meilleures rencontres se font ainsi, par le biais du hasard.

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